Sans dessus dessous

Tout ce qui est au dessus est comme tout ce qui est en dessous

Je vais faire aujourd'hui de la pure "spéculation" pour donner une vision sur le contact avec des entités, revenir sur quelques notions sur les clés, les abysses et le microcosme et macrocosme. Aussi, je vais aussi vous donner des pistes de reflexion entre physique quantique et magie.

J'ai choisi sciemment l'image d'un réseau de neurones pour expliquer cette théorie car il est un fait que l'imagerie d'un réseau de neurones ressemble comme deux gouttes d'eau à l'image de l'univers calculé par ordinateur (https://www.astro-canada.ca/_photos/a4201_univers1_g.jpg). Pour aller plus loin, on va commencer par (re)parler de kabbale, on ne se refait pas...

Comme expliqué dans un autre article, l'arbre des séphiroth peut-être à la fois vu comme une carte du corps humain, comme une carte du cosmos ou encore comme une carte du chemin entre le monde matériel et le monde divin. Bref, que de niveaux d'étude qu'une vie ne suffirait pas. Néanmoins, dans cet enchevêtrement de niveau, on aperçoit la notion de microcosme et de macrocosme se former.

« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Cette phrase issue de la table d'émeraude, reprise maintes fois par différents courants hermétistes et occultistes, résume parfaitement ce que l'arbre des séphiroths nous fait comprendre de par ses niveaux d'études.

Reprenons les séphiroths, nous avons au niveau de notre être ce chemin qui laisse entrer la partie divine par Kether (au sommet du crâne) pour atteindre la partie matériel Malkuth (pour certains au niveau des pieds, pour d'autres au niveau des organes reproducteurs) en passant par tous les autres séphiroths.

Comme je le faisais remarquer dans l'article sur les risques de la magie, il y a un séphirat qui n'en est pas un, Daath. Daath est une porte (vu comme un tunnel ou un vortex) entre le monde d'en haut et le monde d'en bas. Il est fréquent que les occultistes définissent Binah comme le premier séphirat du monde divin et ils ont raison car passé la porte de Daath, nous sommes dans le monde immatériel (qu'il soit considéré comme psychique pour certains scientifiques ou divin pour les mystiques, peu importe le terme...).

Donc, pour ouvrir cette porte, il faut des clés en fonction d'où on veut aller. Pour les magiciens issus des religions abrahamiques, les clavicules de Salomon donnent certaines de ces clés sous forme de sigils. Mais, ces clés existent aussi sous d'autres formes dans des courants aussi divers et variés en passant par la musique, les mantras ou encore l'utilisation de substances enthéogènes.

Pour passer de l'autre côté, il faut donc en passer par les abysses, que je qualifierai de trou noir, où l'être matériel et sa dimension humaine disparaissent pour laisser place à l'homme dans sa dimension divine connecté au monde des émanations (Aziluth). Mais, cette dimension divine existe, tout d'abord, à l'intérieur de l'homme et un rituel ne fait que l'activer.

Ceci étant dit, je vais revenir sur l'image qui est en entête de cet article.

Il est une théorie en physique quantique appelée théorie des multivers, cette théorie suppose que notre univers ne serait pas le seul. Cette théorie se base, assez fréquemment, sur une notion de mondes dits "parallèles" donc de tailles et proportionnalités à peu près égales. Imaginons que nous fassions cohabiter cette théorie des multivers avec la kabbale et que, plutôt que de parler de mondes "parallèles", nous parlions plutôt de poupées russes de tailles totalement différentes. Je vais m'expliquer...

Si l'on considère l'univers comme le réseau neuronal d'un être gigantesque, ça ne me semble pas dénué de sens, chez les musulmans, on dit bien : "Dieu est grand!", du coup, il serait très grand... Parti de cette hypothèse, nous même, avons un univers dans notre cerveau physiquement localisé de l'autre côté de Daath et, dans ce cas, nous serions aussi les dieux d'un monde encore plus petit agissant sur notre intérieur et, ainsi de suite, que ce soit dans le macrocosme mais aussi dans le microcosme. On pourrait donc qualifier cet infinité de mondes dans un sens comme un autre de Ein Sof, le sans fin.

Lors d'un rituel, nous ouvririons donc la porte vers un "trou de ver" reliant à la fois le monde macrocosmique et microcosmique en pouvant agir à la fois sur l'un et/ou sur l'autre. Ceci, donne aussi une voie en ce qui concerne le contact avec des entités celle-ci pouvant être à la fois dans notre infiniment petit (bas astral?) ou dans l'infiniment grand (hiérarchie angélique).

Tout ceci ne reste que supposition, bien sûr, mais c'est une théorie qui me plait bien, intellectuellement parlant, car elle donne matière à voyager dans une autre dimension.

Universellement votre et bonne fête aux mamans.

Frater Seth

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