
Manipulation de masse via les circuits de conscience
Etude de cas
J'avais envie de faire une petite étude de cas de ce que l'on peut appeler de la manipulation de masse en se servant des circuits de conscience de la population et c'est parti en live. Qu'il soit voulu ou non intentionnel, le schéma reste le même et la situation actuelle liée à l'épidémie ainsi que la réponse des pouvoirs publiques m'en donne une parfaite illustration.
Souvenez-vous, en Décembre 2019, les internautes ont commencé à voir fleurir, ci et là, sur leurs réseaux sociaux des images d'une étrange maladie tuant des personnes par milliers en Chine. Plus les semaines avançaient, plus l'on voyait des images de gens tomber dans les rues, des hordes de policiers et militaires qui confinaient les gens dans leurs immeubles.
Ces images choquantes ont commencé à préparer leur circuit de biosurvie des citoyens du monde entier en leur imprimant une certaine crainte de ce virus proliférant à l'autre bout de la terre.
Rapidement, les pouvoirs publiques français ont dû répondre à cette crainte. Pour apaiser la crainte de biosurvie, il y a deux solutions, la première est de minimiser le risque quite à ce que ça ne colle pas à la réalité des images, la seconde étant d'empêcher le risque d'atteindre la population. C'est la première solution qui fut adoptée, tel une mère rassurant son enfant, on se souviendra d'Agnès Buzyn qui, en Janvier 2020, assurait que le risque d'introduction du virus en France était faible, tout rapatriant des français de la zone concernée et en laissant ouvertes les frontières.
Bref, le peuple continuait sa vie, comme si de rien n'était mais restait aux aguets.
Pendant ce temps, il y eu un mort à la mi-Février, d'un ressortissant Chinois, vu que notre gouvernement avait choisi la minimisation plutôt que la protection. Le nombre de cas commença à augmenter sensiblement, sans pour autant faire face aux images venant de Chine qu'on avait pu voir en Décembre. Le circuit de biosurvie des citoyens commença donc une phase de réimpression : Chine = Virus = Mort = Besoin de protection. D'ailleurs, il faut souligner que la vague de racisme anti-asiatique qui a sévit durant cette période n'était qu'une réaction du circuit de biosurvie. Les frontières n'étant pas fermées, toute personne asiatique semblait être un porteur potentiel pour les individus dont le circuit de biosurvie était le plus vulnérable.
Début Mars, notre cher président allait encore au théâtre, devant les caméras, afin d'enjoindre les français à continuer à faire tourner l'économie, tentant ainsi de manipuler leur circuit sémantique du via les médias. On se souviendra aussi de ces médecins de plateaux qui parlaient de « petite maladie virale comme on en a tous les ans » malgré les images venant de Chine, ces derniers avaient-ils tort ou raison ? Nous en parlerons dans un futur article.
Quoi qu'il en soit, la différence entre le discours officiel (circuit sémantique) tentant de faire baisser la crainte grandissante (circuit de biosurvie) devenait flagrante. Les citoyens, à raison, voulaient se protéger, alors que la seule réponse de l'exécutif était « Circulez ! Il n'y a rien à voir... ».
On va s'arrêter un moment sur ce point.
Il y a dans toute tribu de la terre une intelligence commune, même si celle-ci peut-être manipulée, il n'en reste pas moins que les individus, en groupe, savent se protéger depuis la nuit des temps. Les civilisations ont depuis des siècles appris que : manger certaines viandes crues pouvait tuer, qu'on ne tousse pas au visage de son voisin, que tel ou tel plante est nocive, que les pestiférés devaient être écartés pour ne pas contaminer les autres, etc. Et plus les connaissances augmentent dans la population plus ceux-ci font preuve de bon sens commun. Il était donc légitime pour un peuple de demander des masques pour se protéger ou de tenter par tous les moyens d'éviter de se contaminer. Et c'est exactement là que l'on est entré dans le mépris du peuple et dans le travail sur le circuit de domination - soumission (circuit anal-territorial chez Leary et Wilson).
Peut-être par pénurie de masques (ce que le gouvernement réfutait à l'époque mais admit quelques jours plus tard), pour des raisons légitimes de l'inutilité du masque (point sur lequel les différents scientifiques n'étaient pas d'accord au sein même du conseil scientifique) ou encore pour assoir leur autorité et ne pas avouer à la population qu'ils avaient simplement merdé sur toute la ligne, nous sommes passés par différentes phases d'un petit jeu malsain.
Un des premiers exemples, fut la porte-parole du gouvernement qui disait, je cite : « Vous savez quoi ? Je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : 'Je suis une ministre, je me mets un masque', mais en fait, je ne sais pas l'utiliser », infantilisant le citoyen et le faisant passer pour un crétin seulement quatre jour après le discours du président qui déclarait notre pays « en guerre ». Puis ce fut le tour du directeur de la santé d'indiquer qu'il ne servait à rien de porter un masque dans la rue, sans compter les différents éditorialistes des chaines de télévision qui demandaient de laisser les masques pour les soignants, demande on ne peut plus légitime que le peuple aurait compris si on lui avait dit la vérité...
Et c'est uniquement à la sortie du confinement que, bizarrement, ce masque, aussi inutile était-il six semaines plus tôt, est devenu obligatoire dans certains lieux sous peine d'amende de 135€ (et qu'il est toujours obligatoire à ce jour). Ce passant aussi par des phases ou la population pouvait porter des masques « fait-maisons » puis où ces mêmes masques devenaient « déconseillés ». Bref, à ce jeu, on testait donc la docilité du français qui se laissait porter au gré du vent, celui-ci souhaitant surtout retrouver une vie normale et c'est exactement ce jeu qui permet d'imprimer qui est le dominateur et qui est le soumis. Tel le militaire à qui l'on ordonne un « garde à vous » puis un « repos », lorsque vous mettez le doigt dans l'engrenage que ce soit pour éviter une sanction financière ou encore pour vous laisser libre de circuler, le circuit anal-territorial domine votre circuit de biosurvie et vous tombez obligatoirement dans la soumission.
Dans son allocution du 16 Mars 2020, le président de la république a utilisé une sémantique extrêmement bien ficelée que toute personne ayant déjà pratiqué la communication à des fins de persuasion connait bien : la répétition. Dans ce discours, le mot guerre est revenu huit fois, lorsque l'on utilise la répétition dans une communication, elle est à la fois le fil conducteur qui ponctue les mots clés mais aussi un moyen d'imprimer grâce au circuit sémantique une empreinte sur les deux circuits inférieurs dont nous avons parlé plus haut. Et ce qui est intéressant ce sont les premiers points que ce mot « guerre » ponctuait. Pour résumer, cette guerre était contre un ennemi « invisible, insaisissable, et qui progresse » qui nécessitait une « mobilisation générale » et que, de ce fait, « Toute l'action du gouvernement et du Parlement » devait « être désormais tournée vers le combat contre l'épidémie ». Dans cette sémantique, il plaçait donc le gouvernement comme chef de guerre accentuant sa position de dominateur sur « ceux qui ne sont rien ».
Mais ce que les gens n'ont pas soulevé, c'est que dans ce discours, le collabo du virus était le peuple lui-même, avec cette phrase : « Mais dans le même temps, alors même que les personnels soignants des services de réanimation alertaient sur la gravité de la situation, nous avons aussi vu du monde se rassembler dans les parcs, des marchés bondés, des restaurants, des bars qui n'ont pas respecté la consigne de fermeture. Comme si, au fond, la vie n'avait pas changé. ». C'était donc le peuple qui ne respectait pas les consignes alors que lui-même, dix jours avant, nous incitait à sortir en se montrant au théâtre ? De plus, en opposant personnel soignant qui se battait au quotidien à une frange de la société qui ne faisait rien pour les aider. Il commençait donc dès ce discours à travailler sur le circuit social et moral qui établi les règles de vie en communauté. Ceci lui permettait donc, sans aucun problème de définir lui-même les nouvelles restrictions que personne ne pouvait refuser sans passer pour le plus ignoble des salauds : « C'est le plus important, évidemment. Ce soir, je pose des règles nouvelles. Nous posons des interdits. Il y aura des contrôles, mais la meilleure règle, c'est celle qu'en tant que citoyens, vous vous appliquez à vous-mêmes et une fois encore, j'en appelle à votre sens des responsabilités et de la solidarité. ». Des interdits, oui, ou plutôt des privations de liberté...
Et pour continuer, parlons un peu de cet interdit.
Le confinement fut long pour beaucoup de personnes, privées de leurs familles, de leurs amis, de leurs activités, de contact social, cette liberté fondamentale de se déplacer et de se sociabiliser. Les plus touchés furent les jeunes pour protéger les anciens alors que jusqu'à présent toutes les sociétés étaient tournées vers la jeunesse, son éducation, la capacité à en faire de bons citoyens. Là, nous avons créé une génération perdue qui avait la vie devant elle au profit d'une génération qui de toute façon avait sa vie derrière elle et quelques années de sursis.
Il faut bien comprendre que ce changement de paradigme va jouer sur le circuit socio-sexuel moral de toute la société pour des années. L'instigation de la peur chez les plus jeunes qui n'osent plus retirer leurs masques, la distanciation des étudiants au moment où ils commencent à connaitre leurs premiers amours, l'asservissement des plus vieux qui n'ont qu'une demande c'est que les jeunes se vaccinent pour ne pas les tuer, la fracture entre les gens dont le circuit de biosurvie est totalement manipulé contre ceux qui ont une empreinte plus faible sur ce circuit et n'ont pas peur du virus ou ne se sentent pas concernés car ils n'ont pas de comorbidités.
Et ce confinement ne fut que le premier, il y en eu deux autres derrières, sans compter les couvre-feux ainsi que la fermeture des commerces non-essentiels. Ces différents confinements et autres privations de liberté à répétition sont bien connus des gens qui ont été dans des sectes ou dans des corps militaires nécessitant une réimpression des circuits de biosurvie et territorial. On te prive de liberté pendant tes classes ou lorsque tu rentres dans la secte en te privant de voir ta famille et tes amis, tu vis dans des conditions où aucune distraction n'est tolérée, tu es précarisé, etc. et lorsqu'on te laisse reprendre un peu de liberté, ce n'est que sous condition, celle d'obéir au guru ou à ton lieutenant. Si tu n'obéis pas, c'est que tu n'es pas prêt, dans un cas, on te fera faire une retraite, isolé des autres, et dans l'autre on te mettra au trou, jusqu'à temps que tu comprennes qui commande. Il ne faut donc pas se faire d'illusion sur le fait que, tant que l'intégralité de la population ne se soumettra pas au diktat de l'autorité suprême en l'occurrence dans le cas présenté, le gouvernement, celui-ci multipliera les privations tel ce qu'il essaye de faire avec le pass sanitaire et la vaccination.
J'allais oublier les propagandistes de tout bord...
Depuis le début de cette crise, nous avons eu le droit à de la propagande d'état et des grands médias. Le circuit sémantique a été mis à rude épreuve. Il y a plusieurs types de manipulations via le circuit sémantique, le premier est la surmédiatisation, c'est important pour fabriquer une empreinte, la répétition, comme je l'expliquais pour le discours de Macron. Donner des chiffres tous les jours en passant au plus haut de la crise du nombre de mort à maintenant en donnant le taux d'incidence est une de ces façons de jouer sur les peurs des gens. Ceci est sans compter les fausses informations du système qui émettent des suppositions comme un article récent qui impute les 200 morts par noyade de ce début d'été au COVID alors qu'il est possiblement aussi dû au fait que beaucoup de gens n'ont pas pu pratiquer de sport depuis plus d'un an. Mais on a aussi vu cette horde de journalistes aux ordres qui distillent des informations avant toute intervention des dirigeants afin d'appuyer leur discours. Le pire étant le discrédit jeté sur des médecins qui sont diplômés et reconnus mais qui ne suivent pas le discours de l'état. C'est aussi ça la manipulation du circuit sémantique.
Les complotistes ont bon dos... Il est légitime de se poser des questions, il est légitime de demander des comptes à l'état, il est légitime de se demander si ce virus n'a pas été créé en labo, il est légitime de ne pas vouloir se faire vacciner avec un produit sur lequel on a pas de recul.
On m'opposera le fait qu'il y a eu beaucoup de morts dans le monde, que c'est pour le bien commun qu'on a pris ces décisions jusqu'à faire vacciner presque de force les citoyens en créant une discrimination qui apparemment est acceptable (celle-ci...). Je vous dirais que je ne suis pas antivaccin, je demande uniquement de la transparence et l'absence totale de manipulation des circuits de nos concitoyens.
N'oublions jamais que nous sommes leurs employeurs et qu'ils ne sont pas nos maitres !
Fraternellement.
Frater Seth
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